On constate que ce texte n’a pas de titre.
Pourquoi ne pas avoir pris pour titre de cet article :
- « Avis de Recherche » (qui est un peu agressif contre le père de ce jeune homme) ou encore
- « Petite Annonce » qui est d’un ton plus humoristique.
2) À la première ligne :
Tant qu’à conserver le texte d’annonce comme accroche, le présent me choque dans la phrase « parle français » j'aurais écrit un participe présent : parlant français.
Il y a également la possibilité de rajouter un pronom pour écrire : elle parle français. Mais cela alourdi la phrase et il faudrait aussi changer l'ordre de termes dans cette phrase. [Pour cette raison je préfère l'usage du participe présent, c'est une correction plus rapide tout en préservant le style d’écriture d'Antoine].
Ainsi, « parlant français » est plus dans le style petite annonce voulu dans l’accroche de cet article.
3) À la deuxième ligne :
Il s’agit d’une suggestion à propos d' « avec ses papiers » : tant qu'à faire, dans ma lettre au Père Noêl j'aurais rajouté : avec ses papiers déjà en règle dans mon pays
4) À la onzième ligne :
Il manque le tréma sur Père Noel => Père Noël
5) À la seizième ligne :
Une question de priorité dans Ta vie ?
Ce titre me surprend : pourquoi soudainement tutoyer le lecteur ?
- Une question de priorité dans votre vie ? me plairait davantage.
- Autre possibilité : Une question de priorité dans Sa vie ? (c’est plus direct et moins poli).
- Si Antoine tient à tutoyer le lecteur il faut alors modifier la phrase avec une tournure du type : Une question se pose alors : quelle est la priorité dans ta vie ?
Autrement cela ne s'accommode pas du tout avec le vouvoiement de la phrase précédente où Antoine a écrit : Alors si vous avez essuyé un refus...
6) Huit lignes avant la fin :
« lorsqu’enfin » on finit par se demander s’il faut l'apostrophe ou pas !
- aussi j’écrirai plutôt : lorsque enfin, pour éluder le problème.
Il est vrai que la succession des deux lettres « E » cela fait bizarre. Et en effet l’élision peut se rencontrer devant des mots commençant par une voyelle.
Dans le Tome II de l’ouvrage « Histoire politique et militaire du peuple de Lyon pendant la Révolution française », Alphonse Balleydier a effectivement utilisé cette élision à plusieurs reprises :
… lorsqu’enfin craignant que la vérité ne pénètre dans votre armée vous y défendez la circulation des écrits et des proclamations qui pourraient éclairer. Le peuple de Lyon vous a cru surtout son ennemi lorsqu’envoyé pour rétablir l’ordre dans ses murs vous ne vous retirez pas…
- Mais c’était avant 1850 ! -
Sans s’en rendre compte, en écrivant on utilise les tournures usuelles :
- Lorsqu'on ...
- Lorsqu'ils ont ...
- Lorsqu'une ...
- Lorsqu’elle a …
La règle d’orthographe que j’ai retrouvé est la suivante : traditionnellement, les conjonctions lorsque, puisque et quoique ne s'élident pas devant d'autres mots [au moins c’est radical !].
En France, l’élision est tolérée lorsque la voyelle « A » suit :
- Lorsqu’après plusieurs jours ...
- Lorsqu’aucun d’entre-eux …
- Lorsqu’Alain a fait cela ...
Comme il s’agit d’une tolérance et non pas d’une règle, donc c’est bien une faute ! qui est reconnue par de nombreuses personnes d’âge mûr (donc peut-être des clients CQMI). Pour les hommes plus jeunes, la réforme de l’orthographe est passée par là…